Né en 1966 à Monaco
Vit et travaille à L’Ile-Saint-Denis

Michel Blazy construit des installations organiques constituées d’éléments végétaux et d’objets du quotidien (gobelets en plastique, papier essuie-tout, colorants alimentaires, détergents). Dans son travail, il remet en question le statut d’œuvre d’art et propose une alternative réconciliant artificiel et naturel. Ses œuvres, souvent éphémères et vivantes (insectes, moisissures, denrées alimentaires, végétaux…), mettent en avant les mutations de la matière dans un temps et un lieu donné. Michel Blazy donne l’impulsion première puis se soumet à l’imprévisibilité du vivant qui évolue tout au long de l’exposition. Il recouvre, par exemple en 2000, les murs d’une pièce des Abattoirs de Toulouse de purée de carottes (Mur de poils de carottes). De couleur orange vif et accompagnée d’une odeur sucrée, cette œuvre organique évolue avec le temps pour se recouvrir progressivement de moisissures et dégager une odeur âcre.

Michel Blazy étudie dans les années 1990 à la Villa Arson puis organise des expositions personnelles en France (Le portique, Le Havre, 2022 ; Fondation espace écureuil pour l’art contemporain, Toulouse, 2011 ; Frac Basse-Normandie, Caen, 2010 ; Palais de Tokyo, Paris, 2007) et à l’étranger (La Loge, Brussels, 2019 ; Moody Center for the Arts, Houston, 2019 ; Maison Hermès, Tokyo, 2016 ; National Gallery of Victoria, Melbourne, 2013 ;  CCAC Wattis Institute for Contemporary Art, San Francisco, 2002). Il prend également part à des expositions collectives (Centre d’art contemporain de Lacoux, Paris, 2016 ; Plataforma Revòlver, Lisbonne, 2015 ; Palais des Arts, Dinard, 2014 ; La Maréchalerie, Versailles, 2014 ; Municipal Art Gallery & Barnsdall Art Park, Los Angeles, 2012 ; Art Exchange, Colchester, 2011 ; Musée Mori, Tokyo, 2011 ; FRAC Languedoc-Roussillon, Montpellier, 2008).