Nice (1965)
Vit et travaille à Paris

Jean-Luc Blanc sort de la Villa Arson à la fin des années 80 et participe aux expositions françaises du début des années 90 comme “French kiss 2” et “Il faut construire l’hacienda”, squatte un atelier en ruines à l’Hôpital Ephémère, vend ses dessins facilement.

Artiste dandy, il apparaît la nuit en cuir noir accompagné d’un loup aux yeux injectés d’or, voit plusieurs films par jour, et passe à la télévision à l’heure des insomniaques. Il vit et travaille à Paris.

Une rétrospective importante lui a été consacrée au CAPC de Bordeaux en 2009, « Opera rock » lors de laquelle il confrontait et faisait dialoguer ses œuvres avec celles d’autres artistes.

Depuis une quinzaine d’années, il sélectionne des images imprimées issues de films, de cartes postales, de photos de presse, de revues, etc., qu’il compile et organise de façon très disparate. Il se les réapproprie selon un protocole immuable en isolant des motifs, ainsi extraits de leur contexte, qu’il recadre et travaille sur papier ou toile, au crayon ou à l’huile, en leur faisant subir plusieurs traitements qui vont du texturage façon croûte au lissage cosméto-publicitaire. Cette modification des images leur confère un caractère ambigu et énigmatique, une charge nouvelle et active leur potentiel. (- CAPC, musée d’art contemporain de Bordeaux)