Paris (1964)
Vit et travaille entre Madrid et Marrakech

Le langage sculptural de l’artiste français Jean-François Fourtou procède d’une grammaire qui ne manque pas d’évoquer les transformations géométriques  : glissements d’échelles, translations, rotations sont autant d’opérations dont usent l’artiste au sein de sculptures et de sculptures-architectures souvent nourries de sa propre histoire, et qui jouent du trouble et de l’incongruité avec leur contexte d’implantation autant qu’elles portent la trace d’une nostalgie tendre et poétique de l’enfance : « les objets que j’utilise sont pour moi des réminiscences de mon enfance. Changer leur taille trouble la perception, c’est une invitation à ressentir des sensations oubliées » (Jean-François Fourtou).

Diplômé de l’Ecole des Beaux-arts de Paris en 1992, Jean-François Fourtou a bénéficié de nombreuses expositions personnelles (“Les Nanitos”, Lille3000, Lille, 2022 “Les abeilles de Bruxelles”, Parc Tournay-Solvay, Bruxelles, 2017 ; “Merci Louvette”, MAMO, Marseille, 2014 ; “Tombée du Ciel”, Aeroplastics, Bruxelles, 2011 ; “Transhumance”, Institut français de Madrid, 1996) et collectives (“Bêtes de scène”, Fondation Villa Datris, Isle-sur-la-Sorgue, 2019 ; “Maison tombée du ciel”, Lille 3000, Lille, 2012 ; “A Proposal for Articulating Works”, troisième Biennale internationale de Marrakech, Maroc, 2010 ; “Un Monde sans Mesure”, Contemporary Art Museum, Sao Paulo et Niemeyer Museum, Brasilia, 2009 ; “Bêtes et Hommes”, La Villette, Paris, 2007 ; Domaine de Chamarande, 2001) ainsi que de commandes importantes (Maison couchée, Paris-La Défense, 2021 ; Beach Castle, Knokke-le Zoute, 2018…) à travers le monde.